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JAZZONS ENSEMBLE
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28 septembre 2005

FREEDOM JAZZ DANCE 1

Dans les années 1975 j’habitais au 31 rue des Petits Champs entre la Bibliothèque Nationale, les jardins du Palais Royal, et l’Opéra, Génial me direz-vous , oui pour la position, mais l’immeuble était vétuste et la concierge omniprésente, impossible de cacher quoique ce soit ! Un rideau s’entrouvrait même en marchant comme Fritz the Cat… Sans parler de la rue Sainte Anne, haut lieu du tapinage homosexuel ! Des précurseurs… Mais c’était 20 mètres carrés en triangle. Peu importe, dans ce triangle, j’avais réussi à concentrer une chambre, salle à manger, atelier, studio de répétition, aquariums, etc. À cette époque, j’étais plus musicien que peintre, je faisais partie d’un groupe nommé « Contrepoint » qui a eu une petite renommée, Je me souviens du Pop Club avec José Arthur, d’une première partie d’un concert de Soft Machine, Du « parrainage » d’Hugh Hopper qui nous aimait bien. De répétitions avec Klaus Blaskiz le chanteur de Magma, Groupe que je vénérais, surtout Christian Vander pour son charisme et sa technique fabuleuse pour l’époque. Un concert à la télé (très rare en ce temps-là) dans une émission de Pierre Lattès, et pas mal de concerts. Je me souviens surtout des saxophonistes avec qui nous avons joué, Gérard Coppéré, Hugh Levick saxophoniste américain avec qui je parlais une sorte de Franglais genre façon « Marabout Flash », (les précurseurs des « Que sais-je » Petits livres carrés de 15/15cm ,où on vous expliquais comment devenir un savant en 100 pages ou apprendre le Chinois en 10 jours,Bref enfin la culture pour tout le monde.) Hugh Levick donc,avec qui j’avais joué du « free »au centre Américain, boulevard Raspail, dans les années 70, années où l’on ne se posait pas encore la question de savoir si être libre c’était maîtriser la technique…Seule l’énergie comptait…. C’était aussi l’époque du Paris Jazz Festival à la salle Pleyel, Avec André Francis comme présentateur, je me souviens de ce concert du quintette de Miles, que j’avais réenregistré après,sur une petite radio de merde, en guettant dans les cris et applaudissements si je reconnaissais les miens ! Et aussi d’un concert d’Archie Shepp avec Jimmy Garrisson qui prit ce soir-là un de ses chorus interminable où le son ne cesse de tourner comme un derviche modal qui résonne en vous jusqu’au fond. Suite au prochain numéro.
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