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JAZZONS ENSEMBLE

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27 octobre 2005

"A LOVE SUPREME par Anna Teresa de Keersmaeker"

"ANNA TERESA DE KEERSMAEKER , A LOVE SUPREME""

L’autre jour j’allais au château d’eau de Bourges  ,
En compagnie de Biagio Pancino futur exposant,
En ce lieu assez magique et difficile, pour qui ne se contente pas
D’y disposer son ego, mais se soumet à la rigueur d’un lieu
Qui tourne très vite sur lui-même,
Pour peu que l’exposant ne fasse pas le poids.

Passant prés de la Maison de la Culture qui est sur le trajet du Château d’eau,
Conduit de main de maître par mon chauffeur Italien
Dans sa Lancia décapotable rouge  avec le klaxon à huit tons,
Tout à coup mon sang se fige et des
Frissons me submergent :il y a écrit en grandes lettres :
  « À LOVE SUPREME »Par ANNA  TERESA DE KEERSMAEKER !

J’étais déjà « monté » amoureux d’elle il y a 3 ans sur la musique de Steve Reich
« Music for 18 musicians »,
Et là, elle s’attaque à l’Everest, ma bible.
Quand je dis ELLE, c’est comme si je parlais d’un peintre ou d’un musicien,
Je parle de l’entité bien sûr...

Quel défi ! et j’ai confiance, car il est inutile d’aller au « Vieux Campeur »,
Acheter force piolets, cordes, parachutes, guides Népalais,

Il suffit d’écouter cette grande litanie,
D’aimer ce premier coup de gong d’Elvin
Qui appelle la contrebasse économe virile,
Ponctuée d’accords Tynerien mais Plus !
Nécessaire à la transe presque immédiate de John Coltrane.

Le mystère de la pénétration instantanée.
Pas de préambules, de discours, d’amorces,
Le plongeon obligatoire de la première note à la dernière.
Peu importe l’absence de souffle auditif des autres.
Il ne joue pas pour les autres, d’ailleurs il ne joue pas.

Il meurt mille instants qui finissent par survivrent et réinventent la vie.

Qui a déjà écouté « A LOVE SUPREME » sans vouloir s’enfuir
Et se rassurer d’autres musiques sans enjeux comprendront !

Bref, le 17 novembre à la Maison de la Culture de Bourges,
Nous aimerons suprêmement Anna Teresa de Keersmaeker
Accompagnée par ses amants de l’instant John Coltrane ,
Mac Coy Tyner, Jimmy Garrisson, Elvin Jones.

Quatre hommes pour une femme,
Oui mais quelle femme !

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28 septembre 2005

FREEDOM JAZZ DANCE 2

Des milliers de cigales en rythme marquant tous les temps, les doublant Les redoublants, ralentissement, reformation du temps, Enfin la machine à déformer le temps, Quelques touinn et daoonn de Ron Carter pour souligner les espaces vacants, ceux qui ont réussi à échapper à la frénésie de Tony Williams, alors au sommet de son génie soit à 21 ans,l’age où l’on sort des boutons et des parents ! Ce génial thème d’Eddie Harris, fait de quartes déhanchées,, malheureusement très peu joué, je connais celle de Miles dont il est question, celle d’Eddie Harris, Son créateur, celle de Phil Woods avec Georges Gruntz, Daniel Humair, Une version ultrarapidepeut être trop pour un thème dont l’essence même est ce balancement déstructuré, l’espace entre deux grandes vagues que les multiples ondes sous jacentes alimentent. Mais régi par l’attraction terrestre et non le temps terrestre ! Mer étale qui enferme la tempête ,jusqu’au moment où une brèche permet sa résolution. Exposé du thème entre Miles et Wayne Shorter, chacun se partageant certaines parties et unissonnent sur d’autres, avec toujours derrière le temps pris en otage par Ron Carter et Tony Williams, La rythmique du siècle ! Début du chorus de Miles et tout à coup dédoublement du temps, Charleston marquant tout les temps, laissant d’infimes espaces à Ron Carter qui pourtant sait les trouver… Le swing,le groove à l’état pur,c’est-à-dire l’espace-temps maîtrisé mais aussi redessiné. Wayne Shorter, quelques mots proférés, souvent des questions juste évoquées, Aux autres de les résoudre… Piano non « piano », notes percussives, éparses et pourtant concentrées comme un cercle pas rouge mais bleu, Herbie Hancock soit l’art de poser le temps et la mélodie avec un doigt ! Toujours derrière les sons d’acier fermé, le goût du cuivre martelé, les cymbales qui se touchent, celles qui se frappent, celles qui s’effleurent,Tony Williams le plus jeune et pourtant incontestablement maître de cette cérémonie-là . « Le club des cinq» MILES DAVIS, WAYNE SHORTER, HERBIE HANCOCK, RON CARTER, TONY WILLIAMS. « MILES SMILES » CBS. Le THE Chef d’Oeuvre. 1967
28 septembre 2005

FREEDOM JAZZ DANCE 1

Dans les années 1975 j’habitais au 31 rue des Petits Champs entre la Bibliothèque Nationale, les jardins du Palais Royal, et l’Opéra, Génial me direz-vous , oui pour la position, mais l’immeuble était vétuste et la concierge omniprésente, impossible de cacher quoique ce soit ! Un rideau s’entrouvrait même en marchant comme Fritz the Cat… Sans parler de la rue Sainte Anne, haut lieu du tapinage homosexuel ! Des précurseurs… Mais c’était 20 mètres carrés en triangle. Peu importe, dans ce triangle, j’avais réussi à concentrer une chambre, salle à manger, atelier, studio de répétition, aquariums, etc. À cette époque, j’étais plus musicien que peintre, je faisais partie d’un groupe nommé « Contrepoint » qui a eu une petite renommée, Je me souviens du Pop Club avec José Arthur, d’une première partie d’un concert de Soft Machine, Du « parrainage » d’Hugh Hopper qui nous aimait bien. De répétitions avec Klaus Blaskiz le chanteur de Magma, Groupe que je vénérais, surtout Christian Vander pour son charisme et sa technique fabuleuse pour l’époque. Un concert à la télé (très rare en ce temps-là) dans une émission de Pierre Lattès, et pas mal de concerts. Je me souviens surtout des saxophonistes avec qui nous avons joué, Gérard Coppéré, Hugh Levick saxophoniste américain avec qui je parlais une sorte de Franglais genre façon « Marabout Flash », (les précurseurs des « Que sais-je » Petits livres carrés de 15/15cm ,où on vous expliquais comment devenir un savant en 100 pages ou apprendre le Chinois en 10 jours,Bref enfin la culture pour tout le monde.) Hugh Levick donc,avec qui j’avais joué du « free »au centre Américain, boulevard Raspail, dans les années 70, années où l’on ne se posait pas encore la question de savoir si être libre c’était maîtriser la technique…Seule l’énergie comptait…. C’était aussi l’époque du Paris Jazz Festival à la salle Pleyel, Avec André Francis comme présentateur, je me souviens de ce concert du quintette de Miles, que j’avais réenregistré après,sur une petite radio de merde, en guettant dans les cris et applaudissements si je reconnaissais les miens ! Et aussi d’un concert d’Archie Shepp avec Jimmy Garrisson qui prit ce soir-là un de ses chorus interminable où le son ne cesse de tourner comme un derviche modal qui résonne en vous jusqu’au fond. Suite au prochain numéro.
21 septembre 2005

"YOU DONT KNOW WHAT LOVE IS"

Nostalgie et sensualité pourraient être les deux caractéristiques de ce thème, Froissements de cymbales, effleurements des balais sur la peau grumeleuse de la caisse claire, triolets caisse claire -grosse caisse, la peau -le cœur, Thème clamé à voix basse,avec un son de gorge serrée, étreinte d’un son s’échappant Des clés entrouvertes… Sur un lit d’arpéges et coulis de grappes mineures, se hurle le silence… John Coltrane savait ce qu’était l’amour,mais peut-être eut-il parfois aimé qu’il fut moins absolu… « BALLADS » John Coltrane quartet 1961/62 Disque Impulse
17 septembre 2005

NOT YET ,MAC COY TYNER

Ça débute comme un thème d’Horace Silver, puis tout de suite on pense à un « Moanin ! » tronqué qui chercherait sa moitié… « NOT YET » un thème de Mac Coy Tyner, Fabuleux pianiste dont la main gauche toute de quartes vêtue, soutient et aiguille une main droite fugueuse et fantasque dont la folie n’exclue jamais la mélodie, la modalité, Celle qui nous parle, qui me parle, pouvoir discourir des heures sur un accord, fut-il futile ! Plus il est simple plus la voie s’élargit. Au début, le thème, bancal, avec la charleston d’Elvin qui se referme comme un soufflet, un soufflet métallique mais ductile, un métal mou, à 360°, le seul repère rythmique qui nous soit donné ! Souligné par la contrebasse de Jimmy Garrisson , coureur de fond , de la lenteur du fond des temps, qui permet à Elvin Jones d’aller marteler avec force les triolets et quartolets qui mettront le rythme en pression. Duo rythmique, comme une presse qui massicoterait les temps en même temps. Mac Coy Tyner , prépare le terrain pour J.C, Accords serrés de main gauche qui oblige une nouvelle clarté de la main droite, qui ouvrirait tout ce que la main gauche referme, renferme et recèle de notes non dites. Tout à coup Coltrane jaillit pour pourfendre l’apparente tranquillité d’un trio qui n’est à cet instant qu’UN. Trop dérangeant peut être cette « mer calmée », celle d’avant le Tsunami. Grand son venu des abysses, pour faire exploser une surface devenue trop lisse ! La note , la même redoublée , mais avec un doigté différent, sorte de diphtongue, de chant tibétain de l’absurde répété à l’envi. Répétition qui donne le tournis, celui qui à force de se recroiser décale l’émotion et la sublime. Vous qui ne savez pas ce qu’est le swing , écoutez Mac Coy Tyner , la pesanteur de la main gauche et la grâce de la main droite, comme Erroll Garner, Oscar Peterson, Keith Jarrett, ce décalage qui « oblige le temps », la domination par la soumission… NOT YET :John Coltrane ,saxophone ténor, Mac Coy Tyner,piano , Jimmy Garrisson,contrebasse, Elvin Jones,drums 1962 Impulse dans l’édition Deluxe de « COLTRANE » et croyez-moi , ce n’est pas un luxe ! Il y a aussi quatre versions inédites de « Tunji » qui sont toutes des chefs d’œuvres. Bonsoir.
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13 septembre 2005

PAUL BLEY

Paul Bley, la main ambidextre, le négatif du concerto pour la main gauche de Ravel, c’est-à-dire un jeu basé sur l’utilisation principalement de la main droite et avec une technique assez « rudimentaire », non comme absence, mais comme simplicité et évidence de l’exploration. Des phrases courtes, souvent des grappes de notes, quartolets ou sextolets, deux notes et tous les silences qui les contiennent et, ou la mélodie est toujours audible même si elle est atonale…Un discours sinueux, mais toujours clair, une sorte d’itinéraire bis. Le Son est plus important que la note jouée, notes sortant de cette caverne en bois aux courbes feutrées parfois, Sorte de grande caisse de résonance ou l’acier transmettrait l’écrasement de l’ivoire là-bas à l‘extérieur. Main droite comme un essaim de papillons sans direction logique apparente ! Clusters soudains, sortes de chutes, de chut ! Paul Bley , le fond qui n’a pas peur que la forme le déforme. Dans ce disque Floater /Syndrome avec Steve Swallow et Pete La Roca des années 1962/63 on découvre ce qu’est un trio,c’est-à-dire l’unicité, la mixtion totale. paul_bley
11 septembre 2005

"LE SPÉCIALISTE!"

Les « spécialistes », Ceux qui croient avoir l’exclusivité d’un savoir, quel qu’il soit ! Des sortes de collectionneurs compulsifs qui croient que la possession des objets signifiants de leur soi-disant « savoir » suffit à les propulser dans la sphère des seuls autorisés à en parler. Quelques exemples : les Jazzophiles, croyant que leur collection de disques et les discographies de Joachim Ernst Berendt qu’ils possèdent, leur confèrerait « Le Savoir ». Pauvres abrutis, le jazz est avant tout affaire de sentiment, de sensibilité, d’inventivité, d’introspection, de voyage, donc le contraire de ce que vous êtes, la possession d’objets temporels (disques, cd etc.…) Le jazz est intemporel puisque son objectif est justement de dépasser ou de retarder le temps ! En tout cas de le vivre quel que soit le traitement que l’on lui fait subir. Soit l’inverse des soi-disant connaisseurs dont la culture est d’abord livresque et « intelligente », l’intelligence de la compréhension de la forme et non de la sensibilité du fond. Ceci étant valable aussi pour les « connaisseurs en vins », les passionnés de peinture !et j’en passe.
11 septembre 2005

MICHAEL BRECKER LE COEUR

Michael BRECKER ,la fusion,non au sens limitatif couramment adopté c’est à dire une sorte de mélange réussi de musiques continentalement différentes, ce qui en général est assez facile puisque la mixité des musiques donne l’illusion d’un non-apartheid à bon compte. Voir la fortune de ceux qui l’ont compris et appliqué selon les règles du marché ! La fusion dans le sens de l’universalité du discours, une sorte de dieu qui serait descendu pour apaiser tout le monde et qui « sans faire de concessions »aurait lié Big Bill Bronzy, Johnny Hodges, Erroll Garner, Eddie Harris, Billie Holiday, Lester Young, Art Tatum, John Coltrane, Sidney Bechet, Horace Silver,et un Ben Webster sous perfusion, un chausson aux pommes encore tiède, un plat comme Loiseau l’aurait conçu, la simplicité que seules des années de travail souterrain permettent !Vive Michael Brecker qui vit en ce moment des instants décisifs.
2 septembre 2005

"COLTRANE PLAYS THE BLUES"

Quand j’avais 18 ans, soit hier, ou demain ! Quand j’avais besoin de pleurer d’être trop amoureux, je me passais Sidney Bechet, le blues incarné avec la force sous-jacente, comme un désespoir tenace et plus fort que la noyade. Si vous écoutez « Petite Fleur » un peu bourré et que vous ne pleurez pas, alors là vous êtes vraiment malade. Aujourd’hui , après quelques années d’amours, désamours, padamour, regrets, espoirs, illusions mais pas encore désillusion heureusement, « Coltrane plays the Blues »m’a souvent aidé à extirper les larmes que certains départs ne déclenchaient pas ! Un peu comme les suites pour violoncelle seul, version « Pablo Casals » avec son souffle, le son grumeleux du boyau torturé qui n’en peut plus. Aujourd’hui je serais tenté de vous parler de « Blues to Bechet », sorte d’hommage à la Nouvelle-Orléans sous les eaux de la Terre en furie, le Blues de la Terre, La terre est bleue comme une orange, Tous les feux, le feu, Ether -orage, au futur bush, le Bush présent, desertificateur omnipotent ! Ironie du sort, c’est le berceau du Jazz, le pays des Noirs opprimés par le bon « AMERICAIN »façon KKK, qui disparaît. Le seul véritable apport culturel des Etats-Unis au Monde :soit « LE JAZZ » par les esclaves via le blues. Vive le gospel mais où est le « GOD » ? » « I put a spell on you ». Pourquoi même chez les riches ce sont toujours les pauvres qui payent ? Bonne question. Si vous avez la réponse, faites le savoir. Là, c’est « Mr Syms », qui parle, ce qu’il dit ne peut-être dit, Mac Coy Tyner ,le pianiste qui « EST » la jungle, par la profusion de ses discours simultanés et de sa prolixité, non celle du verbiage, celle de l’impossibilité d’arrêter une machine qui nous dépasse ! La transe du contrepoint, de la fugue de l’esprit, de peur parfois de sombrer, un maelström de notes juxtaposées au dialogue monothéiste de Coltrane et d’Elvin, deux corps tendus qui s’affrontent dans un ciel qui n’est accessible que dans un sommeil où il faudrait une perceuse pour « voyeuriser »l’autre dimension, celle de Lewis Carroll à travers le contreplaqué que serait la voie lactée. Dehors il fait déjà nuit ,une de plus qui se superpose à toutes celles d’avant, d’avant la borne que vous avez fixée, pour moi c’est Coltrane. C’est bête, mais c’est comme ça. Conclusion :un disque indispensable : « Coltrane plays the blues » Atlantic
26 août 2005

BILL EVANS

Ni blanc ni noir et pourtant pas gris ! le jazz, l’autre soir vers Marciac chez des amis, dans le noir complet les blanches tombaient du ciel, c’était la nuit des étoiles, un vendredi douze, étendus sur des transats sous le ciel, sorte de livre où les constellations, étoiles, planètes et satellites semblaient commencer à avoir du mal à coexister, trop de monde peut être…Bill Evans ,Scott La Faro, Paul Motian, 46 ans après, jouaient pour nous seuls et l’univers. Comment savaient-ils à l’époque que nous serions ce soir-là leurs interlocuteurs privilégiés ?Mystère, celui de la musique, celui de la création intemporelle, celle qui ne se demande pas si elle sera encore les dans 46 ans, mais réalise la chance qu’elle à d’exister au moment même de sa création…Et d’ailleurs ne se pose surtout aucune question si ce n’est celle de rentrer tout de suite dans le matériau, qu’il soit note, pigment, mot, espace, pensée. Étonnant de confondre ainsi un trio unique et un milliard d’étoiles dans notre regard. La perfection n’aurait qu’un présent :l’infini ? Donc l’imperfection et la question perpétuelle des limites inconnues. Pour la suite demandez la réponse à Marcel Dassault dans « Jours de France Le café du commerce » . Ce trio de Bill Evans ,une sorte de cocon où le ver à soie est trois et tisse ensemble lui-même une toile qui envahit de son unité le silence environnant. Pour simplifier, la perfection du silence qui pourrait parler. À écouter Bill Evans Trio at the Village Vanguard (Riverside)1961
26 août 2005

MICHAEL BRECKER

John Coltrane, Wayne Shorter, Michael Brecker, la Sainte trinité. Je viens d’apprendre que Michael Brecker avait besoin de toute urgence d’une greffe de moelle osseuse,Albert Mangelsdorff est mort(The wide point),Mac Coy Tyner serait hospitalisé,le Portugal est en feu,l’Europe de l’est est noyée,Nous doutons,le petit chat est mort,Ce connard de Bush refuse de prendre en compte la pollution extreme de la planète(vous remarquerez que je n’ai pas dit les américains !)car heureusement parmis eux certains commencent à être planétaires et non américains,tremblements de terre,tsunamis,inondations,sécheresse,feux,feu la planète ?Non dirons les autruches et que disent les autres ? Michael Brecker, un langage évident, la pensée sous tendue par une technique sans faille, l’antithèse des branleurs d’aujourd’hui, une technique sans faille au service de la musique, du monde, du moi, donc du eux, donc du nous, qui annule cette civilisation de la médiocrité, sans idoles sans pères ni mères, sinon la reconnaissance d’une masse abrutie et probablement irrécupérable. Vive Michael Brecker dans les siècles des siècles. Un son charnu, une attaque incisive, une façon de descendre la note malgré l’instrument, chute incontrôlable, celle qui crée la pulsion par son absence de références temporelles ou chromatiques, Debussy, Coltrane, et Troisgros réunis pour une sorte de grand festin qui n’exclurait que ceux qui ne veulent vraiment pas en être car il est est si difficile de vivre et si facile de paraître.
26 août 2005

THELONIOUS MONK

Comme une danse autour,une sorte d’encerclement avec plein de voies laissées à l’abandon comme exprès,ira ,n’ira pas,le petit chaperon noir et le loup,Monk et Coltrane dans ces disques mythiques des années 57 chez Rivers ide où les « seniors » côtoyaient les « poussins »,Coleman Hawkins et John Coltrane ,,comme si deux siècles étaient en présence sur un ring, orchestrés et instrumentés par un génie maboul ,derviche tournant autour de tout ce qui revêt parfois l’apparence d’un rien,une gamme par ton enfoncée par de gros doigts de charcutier avec la grâce d’une danseuse étoile.Soit Thelonious, dont déjà le prénom l’obligeait malgré lui, à n’être qu’une exception ! Imaginez vous naître en Caroline du Nord dans les années des taxis de la Marne et vous vous appelez Thelonious !N ‘importe qui serait devenu normal à force d’être mis au rencart et brocardé …Celui-là est pourtant autrement moderne et novateur que tous les clones et clowns qui pullulent dans ce « nouveau monde » le nôtre, le vôtre leur dirais-je, Ce monde lisse comme dirait Daniel Humair, personne exigeante et à juste raison ! N’en déplaise aux esprits chagrins que le talent dérange plus qu’il n’étonne, car depuis belle lurette plus rien ne les surprend, signe de vieillissement prématuré ? ! Quant au rêve, n’en parlons plus, le rêve ? Ah oui, une rave ! Où ? Super… .Si, d’aventure vous écoutiez Monk ,vous comprendriez peut-être à travers cette musique qu’un unijambiste boitant sur l’univers et sans problème de gravitation apparent a inventé avant la NASA les simulateurs de vol et même le stimulateur d’envol !Et que la perfection qui vous attire n’est qu’un coup de lissage sur un enduit déjà propre ,c’est-à-dire une afféterie qui réjouit votre ego, lequel a déjà été digéré par le rien qui vous fascine ! Celui de votre prochain qui réalise vos désirs secrets et donc suffit à votre bonheur d’admirateur béat (quoique légèrement envieux mais bon !!!! ) « CREPUSCULE WITH NELLIE »A quand l’aube ?
26 août 2005

DANIEL HUMAIR

Ci joint une inteview de D.H. L'Express du 30/05/2005 Daniel Humair «Il n'y a plus de fond, tout est lisse» propos recueillis par Paola Genone Parce qu'il compose sa musique comme il l'entend, Daniel Humair, grande figure du jazz français, est boudé par les maisons de disques. Il crie sa colère-- Daniel Humair, 67 ans, batteur, compositeur, peintre. Depuis la fin des années 1950, cet artiste avance dans le jazz comme il peint ses toiles, de façon introspective, sans s'inquiéter des critiques, guidé par l'urgence de créer. Il a collectionné les prix, joué aux côtés de géants, comme les saxophonistes Cannonball Adderley et Dexter Gordon ou le pianiste Martial Solal, et s'est mis à l'avant-garde avec Michel Portal. Les plus grandes galeries ont exposé ses toiles. Mais, aujourd'hui, il se sent abandonné. Trop rebelle, trop intransigeant: les patrons des maisons de disques et les galeristes lui ferment leurs portes. Il a donc décidé de pousser un coup de gueule. Que voici. © T. DUdoit/L'Express Daniel Humair.Aujourd'hui, vous n'avez plus de label. Pourquoi? Parce que ma musique ne ressemble pas à un long fleuve tranquille. J'ai toujours imaginé le jazz comme une tache qui se répand sur le papier, de façon désordonnée, parfois dérangeante. Avec Adderley ou Portal, nous lancions des gouttes de couleur sur une toile. Il y avait une maîtrise du geste, certes, mais aussi une part d'imprévu. La couleur faisait son chemin malgré nous. D'autres musiciens y rajoutaient la leur et, ainsi, le jazz avançait. Aujourd'hui, j'ai l'impression de lancer mes taches sur une matière qui n'absorbe rien. A qui la faute? Aux musiciens, au public, aux labels, à vous? Le public existe. Les concerts de jazz sont bourrés de monde. Quant aux musiciens, il y a plus de talents aujourd'hui que dans le passé. Le problème est ailleurs. La tendance américaine à faire de la musique un produit commercial a envahi l'Europe. Les plus grosses ventes de disques de jazz en France ne concernent que des chanteuses: Diana Krall, Norah Jones... Si les labels poussaient avec autant de publicité le jazz instrumental, je suis persuadé que le marché irait mieux. «Aujourd'hui, les maisons de disques veulent des concepts» Que reprochez-vous à ces chanteuses? Elles ont une bonne diction, une mise en place vocale sans faille, mais jamais, jamais elles ne sont bouleversantes. Où est cette surprise que l'on ressent en écoutant la voix de Billie Holiday, cette ambiguïté, cette déchirure, ce petit quelque chose d'impalpable qui fait toute la différence? Il n'y a plus de fond, tout est lisse. Pourtant, vous dites qu'il y a de très bons musiciens… Oui, mais, pour survivre, même des musiciens formidables se font piéger par la formule qui marche. Aujourd'hui, les maisons de disques veulent des concepts. Voyez, par exemple, le jazz klezmer, très à la mode en ce moment. Mélanger la musique traditionnelle juive avec celle des esclaves noirs me paraît très intéressant. Mais, en écoutant la plupart de ces albums, je ne retrouve que des échos de ces cultures, aucune profondeur. C'est une démarche opportuniste et je refuse ce type de compromis. Où est la solution? Il ne faut plus avoir peur de déranger. Le peintre Paul Rebeyrolle, qui a ramé toute sa vie, disait: «Mes arbres dérangent parce qu'on ne peut pas domestiquer la nature. Si l'on se contente d'aimer les fleurs et les petits oiseaux, cela ne débouche que sur de la peinture décorative.» Ce qui ne signifie pas aller chercher les extrêmes à tout prix. Pour moi, le jazz, c'est un type qui vient avec des copains et qui fabrique, sur scène, une musique fondée sur un échange. C'est une conversation entre des gens qui connaissent parfaitement cette musique, de Louis Armstrong à l'avant-garde, et qui se promènent dans le même bois pendant toute leur vie, y découvrant des chemins, des arbres et des fruits qu'ils n'avaient jamais vus auparavant. Monet a passé les trente dernières années de son existence en peignant exclusivement des nymphéas dans son jardin. Sa peinture était-elle morte pour autant? Je me permets de reproduire cette interview de Daniel Humair dans l’Express car elle a été l’objet d’une discussion animée l’autre soir où j’ai bien failli me brouiller avec un ami (?)qui considérais Humair comme un aigri dont la musique etait incompréhensible et donc logiquement invendue!(pour simplifier.)J’en déduis donc que la musique ou la peinture qui se vend est la bonne ! Donc Toffoli et Laurie de la STARAC sont de grands artistes.C.Q.F.D Je n’en dirais pas plus car il me faudrait dix pages pour développer et ça ne vaut pas le coup. Je ne peux que signer cette interview des deux mains et des deux pieds je vous épargne le reste. P.S. Est ce que les gens qui critiquent Humair ont autant apporté que lui en Musique,Peinture ,Culture avec un grand C et /ou tout bêtement HUMAINEMENT. Ci-joint un autre texte d'une personne ayant lu l'interview: Humair n'est pas amer. Il est génial tout simplement Il jette des passerelles entre la musique et la peinture...émerveillement. Il n'aime pas ce qui est lisse, moi non plus. L'authenticité n'est pas lisse, elle a des rides, des cicatrices, des tâches, elle n'est pas maquillée, liftée ou pommadée. À notre époque du tout lisse,tout glisse ,Humair préfère le fond, moi aussi. Bien sûr ce n'est pas facile, cela peut faire mal. C'est pourquoi cela se vend mal. Triste réalité je ne connais pas encore Humair, mais je t'aime déjà...comme un frère... je t'embrasse,Bénédicte P.S Quels sont les artistes en général qui ayant déjà fait leurs preuves se soucient de promouvoir la génération montante?Humair ,entre autre avec le babyboom.Cela vous suffit- il?
3 juin 2005

Anna Teresa de Keersmaeker

La dernière fois que je suis tombé amoureux d’une femme c’était il y a trois ans à la Maison de la culture de Bourges. Ce n’était pas vraiment une femme,c’était toutes les femmes,et à travers elles le monde.Une entité sexuée mais sans images précises,toutes les images,tous les corps,j’était assis au premier rang ,un ballet construit sur la musique de Steve Reich (music for 18 musicians),musique hâtivement classée dans les musiques répétitives, comme Philippe Glass,Terry Riley etc..musique basée certes sur la répétitions de modules et leur juxtaposition ordonnée par de légères différences de temps,,drogue douce ou dure, en tout cas elle sursoit à leur emploi ! Souvent repassait sous mes yeux une danseuse au corps souple et charnu que la danse transfigurait en lumière clignotante au gré de la superposition des xylophones, marimbas, vibraphones, pianos à touches touche, juste d’une frappe décalée…Tomber amoureux d’une mesure qui à l’infini semble se répéter. .L’endroit où la répétition ne crée aucune lassitude, mais au contraire l’attirance de plus en plus forte pour ce versant de l’infini situé juste derrière l’horizon. C’est en cela que la musique de Steve Reich est forte, c’est que loin de nous lasser, elle nous invite à redécouvrir que la vie n’est que la petite somme des temps ajoutés, de l’ennui juste parfois interrompu d’un accord impromptu. Bref vous comprendrez mon émoi envers Anna Teresa de Keersmaeker quand vous saurez qu’elle a ensuite crée des ballets sur « Bitches brew »de Miles Davis » « A love Supreme » de John Coltrane, autant dire que tous mes rêves deviennent réalité et que cette réalité est enfin transformée en rêves.
31 mai 2005

Baptiste Trotignon

Rapprochements certainement incertains mais pas fortuits, Michael Brecker l’un des fils prodiges de Coltrane est le père de presque tous les saxophonistes actuels, Jerry Bergonzi, un peu plus jeune, gagnerait à plus de reconnaissance, d’ailleurs Daniel Humair l’avait repéré dans les années 90. Peut-être faudrait-il qu’il s’entoure de musiciens plus charismatiques pour que son vrai talent éclate enfin. Mike Nock pianiste et compositeur peu connu même des aficionados (un peu comme Don Grolnick) s’est, à l’inverse de Bergonzi toujours très bien entouré, mais est resté une sorte d’éminence grise probablement plus passionné par la musique que par ses a-cotés. Quant au dernier disque de Baptiste Trotignon ,pianiste jeune et déjà reconnu,avec David El-Malek , qui au ténor revendique sa filiation avec Bergonzi et Brecker, C’est un disque de Musique,swing omniprésent,aucun des défauts du « Jazz Français »c’est-à-dire compositions emberlificotées et compliquées, suites de citations, et démonstrations techniques qui nous bassinent. Un vrai quartet avec quatre musiciens. Ce semble être un pléonasme,pourtant le nombre de quartet avec un gros ego et trois comparses prouve le contraire,ou quintet ou sextet etc.… Enfin une musique dont on ne peut determiner la couleur à l’écoute.qui au contraire nous promène de Debussy en Petrucciani,de Bill Evans à Chick Corea en passant par Eric Satie,sans que ces filiations nous pèsent. Plaisir, écoute, mélange. Bref un très bon disque parmis quatre grands disques… ! Michael Brecker two blocks from the edge (Impulse) Mike Nock in out and around (timeless) Jerry Bergonzi tilt (red) Baptiste Trotignon David El-Malek Darryl hall Dré Pallemaerts (naîve)
30 mai 2005

"LESTER YOUNG"

Un mois et 6 jours avant le débarquement des alliés sur les plages de Normandie étaient enregistrées d’autres plages pacifiques celles-là, mais du côté atlantique (à New York) par un quintette composé de Lester Young au ténor, Count Basie au piano, Freddie Green à la guitare, Rodney Richardson à la basse, et Shadow Wilson à la batterie. En cette période pour le moins troublée ,c’est un nuage qui guidait un Président et un Comte, comme quoi la république et la royauté se retrouvent toujours au royaume des cieux ! C’est le I er mai 1944 que « le Prez » (surnom de Lester Young) et Count Basie signaient un des plus beaux thèmes de l’histoire en général :BLUE LESTER, ce morceau peut être passé en boucle jusqu'à la fin. La fin de quoi ? À vous de le décider. Lester Young a commencé par être batteur ,puis lorsqu’il s’est aperçu que le temps qu’il démonte et range sa batterie toutes les minettes avait disparu , il se mis très rapidement au ténor et sachez que ce changement d’instrument lui permis d’aimer et d’être aimé par Billie Holiday,Bien sûr cette histoire d’amour aurait eu lieu de toute façon…Quoique...Mais "Un coup de dé jamais n'abolira le hasard!" voir Mallarmé...Lester Young est d’une certaine façon un des pères du jazz moderne puisqu’il opposa à Coleman Hawkins des conceptions harmoniques et rythmiques nouvelles qui genèrerent la naissance du cool jazz(Stan Getz Dexter Gordon, M.J.Q, Gerry Mulligan ,Zoot Sims,Gil Evans, etc.,) lequel révéla Miles Davis etc.… John Coltrane était un de ses fervents admirateurs. Un son comme si vous mangiez une mousse au chocolat, ou buviez un grand bordeaux, souple, généreux, long en bouche, tannique et viril, rond et féminin.Que demander de plus ? Si ! les références du disque : Lester Young .The Savoy Recordings. Ou tous les disques avec Count Basie, puis plus tard avec Oscar Peterson chez Verve .Après tout démerdez vous...........................................
30 mai 2005

"ERROLL GARNER"

Un petit garçon dans une pâtisserie , un petit garçon au grandes mains pleines de doigts se saisissant du maximum de gâteaux possibles, les faisant rouler ,danser , pour mieux les dévorer , toujours différemment , aucune routine dans la gourmandise, coupures soudaines, accords de 8 notes par main , prodiges harmoniques , création rythmique perpétuelle, swing omniprésent, pas de fausses questions , le plaisir, la jouissance d'attraper toutes ces grappes de touches pour les malaxer, les broyer , leur donner vie, sens, générosité , corps, abandon et contrôle , abandonner le contrôle pour mieux contrôler l'abandon...Errol Garner éternel petit garçon très grand ... La générosité, le don de soi, la musique incarnée toutes générations confondues. Réécoutez Erroll et vous verrez sa réelle modernité. Erroll Garner premier pianiste FREE! Océan de notes où loin de se perdre , un courant sous jacent, le Garnerstream nous ramène toujours à bon port quels que soient les tempêtes. Sortez de vos clichés de modernité et n'ayez pas honte !!! on peut aimer Cecil Taylor, Keith Jarrett, Brad Meldhau et Erroll Garner. Ou plutôt c'est grâce à Erroll Garner que ces derniers existent !!!
30 mai 2005

"MAMAN JONES"

C'est le 31 juillet 1918 que naissait Hank Jones, suivi par son frère Thad Jones le 28 mars 1923 pour terminer en apothéose le 9 septembre 1927 avec Elvin, petit frère qui deviendra le plus grand. À Pontiac- Michigan, la mère Jones nous a offert une belle portée musicale ! le pianiste Hank Jones, le trompettiste Thad Jones, le batteur Elvin Jones indissociable de Coltrane dont il fut le moteur, le révélateur, le double opposé, l'interrogateur péremptoire! D'autres Jones sans rapports familiaux méritent d'êtres cités: Carmell Jones trompettiste, Jimmy Jones ,pianiste, Jo Jones le mythique batteur de Count Basie (maître des balais), Philly Joe Jones un des pères de la batterie moderne qui joua entre autres avec Coltrane, Miles Davis (Milestones, Cookin', Porgy and Bess etc.) etc.Quincy Jones le grand arrangeur que tout le monde devrait connaitre (Back on the Block qui est par la distribution presque une anthologie du Jazz moderne et de la Funk donc un disque indispensable!)!, Sam Jones contrebassiste avec un son gros comme ses énormes paluches et j'en passe!
30 mai 2005

"JOE HENDERSON"

Un son reconnaissable instantanément une sorte de" Rollins fragile", une légère acidité dans le moelleux et l'impression d'un double son comme si les harmoniques étaient toujours présents influence de Coltrane, mais sans le souffle ni la longueur, plutôt des suites de contrepoints rythmiques, le discours semble moins important que la création de dynamiques rythmiques et de climats. En tout cas un des grands saxophonistes de la seconde moitié du XX siècle. Deux disques qui viennent de ressortir chez Blue Note " IN 'N OUT "avec Kenny Dorham tp Mac Coy Tyner piano Richard Davis bass Elvin Jones dm et sous le nom de Pete La Roca (grand batteur si il en est) " BASRA" avec Steve Kühn piano Steve Swallow bass et Pete La Roca dm .Dans sa longue discographie, je retiendrais entre autres "TETRAGON", "THE REAL MAC COY" , An Evening with Joe Henderson avec Charlie Haden et Al Foster .
30 mai 2005

POT PAS POURRI

Le panier de la ménagère Rayon Jazz : Quelques morceaux d'anthologie en vrac : Sent for you yesterday, Jimmy Rushing et Count Basie . Up'gainst the wall , John Coltrane (Impressions Impulse). So What , Miles Davis (Kind of Blue CBS, de toutes façon un des 10 disques indispensables) . Play piano play , Errol Garner (Savoy recordings). East broadway run down , Sonny Rollins (Impulse). Les yeux noirs , Stan Getz (CBS), Back to Back , Duke Ellington (CBS) . Blues to Elvin ,John Coltrane ( Atlantic) . Moanin , Art Blakey (Blue Note 4003). Wayne Shorter (Odyssey of Iska, Blue Note), Charlie Parker , Lover Man (Dial).Rayon Divers: Bach:cantate n° 51 avec Theresa Stich Randall ,Glenn Gould , Le clavier bien temperé.Stravinsky, l'Oiseau de Feu .Steve Reich ,Different trains. George Enescu par Dana Ciocarlie . Dinu Lipatti (Un des plus grands pianistes du siècle déja fini!), Jesus que ma joie demeure. Vous pouvez rentrez chez vous sans repasser par la case départ.P S. Cette liste est complétement subjective et n'a rien d'exhaustif. À chacun de la compléter. Je pense tout à coup à James Brown at the Apollo , un chef d'oeuvre.Retour vite fait au rayon Jazz, "Work song " par Cannonball Adderley , Le disque "New thing at Newport " avec Archie Shepp , Coltrane ,Bobby Hutcherson etc.. , "Complete communion " un chef d'oeuvre avec Don Cherry, Gato barbieri ,Henry Grimes , Ed Blackwell à la caisse claire montée sur ressort...en 1965 chez Blue Note , "Now he sings ,Now he sobs " Chick Corea ,Miroslav Vitous , Roy Haynes enregistré 2 mois avant Mai 68 mais il n'y a pas de rapport ! Sans parler de Tony Williams Lifetime avec Larry Young et Jack Bruce (ex Cream) Un des chefs d'oeuvre de la batterie tous siècles confondus!!! Et aussi assez méconnu je pense le groupe Stone Alliance avec Steve Grossman, Don Alias ,Gene Perla label PM l'énergie pure,le foisonnement très Coltranien , le gros son ,quoi ! cocojveudire.Mais je m'aperçois tout à coup que tellement d'autres disques pourraient êtres cités que mes doigts s'en fatiguent déjà!
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JAZZONS ENSEMBLE
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